La détermination de la motorisation s’est basée sur plusieurs critères : le facteur de forme, la puissance nécessaire et le poids. Pour la technologie, pas d’hésitation, ce sera un moteur « brushless ». En effet, ce sont les seuls capables de fournir la puissance nécessaire tout en satisfaisant l’objectif primordial: rester léger.
Le nez du modèle est très fin. Il y a donc deux possibilités. La première consiste à couper le nez suffisamment loin pour permettre l’utilisation de moteurs de diamètre « classique » et se donner ainsi un vaste panel de possibilités. Toutefois, d’une part cela défigurerait ce beau modèle, mais d’autre part on s’expose au risque de devoir mettre du plomb pour centrer la bête. La deuxième possibilité consiste à trouver un moteur dont le diamètre est le plus fin possible afin de le loger le plus loin possible dans le nez.
La détermination des caractéristiques du moteur a été réalisée à l’aide de Calmelec. Pour rappel, ce logiciel gratuit librement téléchargeable sur ce site, permet de déterminer avec précision les caractéristiques principales d’un ensemble de propulsion électrique pour un modèle. Pour ce X’Soar2, Calmelec nous indique que notre moteur aura un poids d’environ 170 g, et devra développer 380 Watts en tournant une hélice de 14x8. Selon le logiciel, cette configuration permet d’obtenir une traction d’environ 2 kg, ce qui nous assure des montées rapides et confortables. Le Hacker B40-10L réducté 4.4:1 est alors apparu comme étant le meilleur candidat et répondant sur tous les critères fixés par Calmelec. De plus, le faible diamètre de son réducteur Maxxon permet de loger ce moteur très en avant dans le nez. Par ailleurs, la réputation de fiabilité, de qualité, et de performance des moteurs Hacker n’est plus à faire, c’est une garantie pour la sécurité et la longévité dans le temps du modèle.
 Toujours par sécurité, je suis habitué à surdimensionner les contrôleurs. C’est donc un Hacker 70 – O Flight que j’ai choisi pour piloter ce moteur. Cet opto-contrôleur nécessite l’utilisation soit d’un BEC externe, soit d’une batterie de réception pour alimenter le récepteur et les servos. J’ai retenu le choix de la batterie de réception car j’ai jugé trop risqué d’utiliser un système BEC pour alimenter récepteur et servos. De plus, cette batterie de réception permettra de faciliter le centrage du modèle.
 L’idée première était d’utiliser des batteries de propulsion lipos. Malheureusement, le fuselage est tellement étroit que la taille des batteries lipos dont je dispose n’aurait pas permis de les y insérer/changer facilement sur le terrain. Par ailleurs, la forte consommation électrique aurait trop malmené mes vieilles batteries. J’ai donc opté pour des batteries NiMH « standards ». Ne voulant pas trop grever le devis de poids, il fallait trouver des batteries légères et capables de délivrer de très forts courants. C’est donc un pack de 10 éléments disposés en ligne des nouveaux Intellect IB 1400 qui a été retenu.
 Cela nous donne un pack d’accu (câblé avec des prises PK 4mm) de 250g, ce qui finalement est quasiment identique à un pack lipos en 3S. Cela m’a permis de redécouvrir les avantages de cette technologie vieillissante : robustes, capables de très hautes décharges, ces éléments peuvent être rechargé en 20 minutes sur le terrain. Par ailleurs l’économie réalisée à l’achat par rapport aux lipos permet d’acheter 2 packs permettant ainsi d’enchainer les vols avec un pack pendant que l’autre est en charge.
Pour résumer, les caractéristiques du groupe de moto-propulsion sont les suivantes :
- Moteur Brushless Hacker B40-10L
- Controleur Hacker Opto 70 A – Flight
- Hélice repliable CamProp 14x8
- Packs de 10 éléments Intellect IB 1400
Date de création : 12/02/2007 @ 15:38
Dernière modification : 12/02/2007 @ 23:25
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