Aerololo

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Le X’Soar2 - Présentation du modèle

Les mensurations du X’Soar2 sont dignes d’un top model (!) : le fuselage fait 1550 mm de long pour une envergure de 3330 mm, il offre une surface alaire de 63dm2 et affiche un poids en vol annoncé à 2kg en version planeur pur. Le prix et cette dernière caractéristique m’ont finalement décidé sur le choix de ce modèle. En effet, l’utilisation d’un couple moteur brushless / batterie Lithium-Polymère permet la plupart du temps d’obtenir des planeurs motorisés au poids quasiment identique à la version planeur pur. Il était donc raisonnable d’espérer obtenir ce modèle électrifié pour environ 2.2 à 2.3 kg. Cela ne s’est pas tout à fait passé comme prévu, nous y reviendrons un peu plus loin.



Le signataire donne l'échelle de cet élégant planeur

Le X’Soar2 est la dénomination d’Airtech. En effet, il se retrouve ailleurs dans le monde sous différents noms. D'après mes recherches et les informations de mon ami Guillaume, il semble qu’il s’agisse du même modèle que le « F3J Xperience Pro » produit par NANMODELS, société possédant à son catalogue de célèbres planeurs de F3J comme le « Shadow ».

Le X’Soar2 se décline en deux versions: j’ai choisi par goût la version avec l’empennage en croix. Il s’agit d’un planeur 100% moulé : fuselage, ailes et stabilisateur sont en fibre de verre / kevlar / carbone / fibre de verre. Basée sur la technique de construction D-Box, l’aile est en 3 parties, et toutes les gouvernes sont articulées par tissu d'arrachage. Les deux clés d'aile en fibre de carbone donnent le dièdre entre le panneau central et les oreilles.

Cette deuxième version du X'Soar est dotée d’un profil d’aile HN354 à 8.2%. Ce profil conçu par Norbert Habe n’est pas prévu au départ pour l’utilisation de volets. Or, les cordes des gouvernes d’ailes du X’Soar2 sont très importantes (jusqu’à presque 30%) et laisse donc préjuger d’une utilisation fréquente des volets lors des différentes phases du vol gratte/vitesse/transition. Toutefois, l’observation des polaires du profil HN354 montrent que celles-ci restent bien verticales pour des valeurs de position de volets inférieures à 2 ou 3° en positif et 1 ou 2° en négatif. Au-delà, la trainée devient trop importante. Ainsi, ce profil semble donc parfaitement supporter l’utilisation de volets. Le vol démontrera cette aptitude. Le stabilisateur, pour sa part, possède un profil HN33S.
Enfin, Le successeur du X’Soar corrige un gros défaut : le volet de dérive a été modifié de façon à augmenter significativement sa surface. En effet, la première mouture du X’Soar offrait une dérive trop peu efficace. Pour information, sachez qu’Airtech corrigeait ce problème en modifiant la dérive de la première version du X’Soar, au profit d’un volet en structure plus léger et de surface plus importante. De plus, Le X’Soar2 possède maintenant un nez plus long que la première version afin de diminuer la quantité de plomb nécessaire à son centrage et donc de gagner quelques précieux grammes sur le poids final de la version planeur pur.

Le X’Soar2 est livré entièrement fini. Le seul travail consistera à installer la radio. En effet, toutes les gouvernes sont découpées, posées, articulées. Le renvoi de profondeur moulé en fibre de verre/carbone est installé. Petit bémol, mon exemplaire possède un jeu latéral sur ce renvoi, heureusement sans incidence sur le vol une fois la profondeur en place. Les gaines et commandes de dérive/profondeur sont déjà installées. Un bec en quart de rond ferme les ouvertures de gouvernes, et la verrière carbone prédécoupée s'ajuste parfaitement. Le tube à ballast est déjà installé. Il faut regarder de très près pour trouver des défauts sur la finition.

Différentes livrées sont disponibles : jaune/bleu, jaune/rouge, blanc/bleu, blanc/rouge… Comme sur tous les modèles de cette catégorie, la décoration donne la priorité à la visualisation en l’air. L’extrados de l'aile est de la couleur générale du modèle et les saumons d'une couleur différente. De larges bandes décorent l’intrados des ailes et profondeur, rendant le modèle particulièrement bien visible, même lorsque celui-ci est très éloigné.





L'intrados offre une excellente visualisation


Le kit est vendu complet. On trouve en vrac dans une pochette une notice très succincte, mais amplement suffisante, les clés d'aile en carbone, des guignols laitons (dont un pour la dérive, des chapes M2, 4 caches servos en tissu de verre moulé de la même couleur que l'intrados de l'aile, 4 CAP pour la tringlerie des volets et ailerons et des vis acier pour la fixation du panneau central sur le fuselage. Dans mon cas, il manquait quelques bricoles qui heureusement traînaient dans mon atelier : quelques chapes M2, un bout de corde à piano pour la fermeture de la verrière carbone et quelques guignols laitons. Il faudra toutefois ajouter à ce kit une prise électrique de raccord entre l’aile et le fuselage afin de connecter de façon fiable les servos d’ailes au récepteur. Pour plus de sécurité, Airtech préconise l’utilisation d’une prise multiplex. J’ai pour ma part opté pour une paire male/femelle de prises informatique DB9 (les prises série de type RS232) car le panneau central et le fuselage possèdent chacun un évidement moulé prévu pour ce type de prise.

Voilà, les présentations sont faites, nous pouvons entrer maintenant dans le vif du sujet.


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